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Histoire de Saint-Arsène

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Histoire de Saint-Arsène

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Sujet : Comité du Patrimoine
Grange

En 1825, la paroisse de Cacouna est crée. Sous la requête de paroissiens se trouvant éloignés de leur église paroissiale et des services, l’érection canonique est accordée le 1er décembre 1846 par Mgr Joseph Signay, évêque du diocèse de Québec. Une nouvelle paroisse naît à l’intérieur des terres sous le vocable de Saint-Arsène. L’église de pierre actuelle, fierté des Arsénois(es), est élevée en 1869 en remplacement d’une modeste chapelle de bois.

La municipalité de Saint-Arsène est fondée le 1er juin 1848, procurant des services de qualité. La coopération caractéristique des Arsénois(es) sera le secret de leur réussite tout en facilitant l’appui financier et la disposition de biens et services nécessaires. L’éducation priorisée est une ouverture sur le savoir et sur le monde. L’agriculture favorisée par des plateaux sablonneux devient vite un secteur florissant diversifié sans oublier l’élevage laitier. L’arrivée du chemin de fer en 1874 contribua au développement. Aujourd’hui une entreprise en transport routier prend la relève des échanges commerciaux tout en procurant de l’emploi. Le secteur commercial se centralise à Rivière-du-Loup au cours des dernières décennies où de plus grandes entreprises procurent du travail à de nombreux résidents(es). Sa position géographique et économique permet de maintenir un niveau démographique stable à près de 1200 habitants répartis en quelques 460 unités résidentielles en 2006. Les Arsénois(es) sont des gens accueillants, fiers de leur patrimoine et soucieux de leur développement. Saint-Arsène, une communauté bien vivante!

Vous pouvez consulter également le site Internet Histoire du Québec qui a une page consacrée à l’histoire de notre Municipalité. Vous y retrouverez de nombreuses informations dont nous sommes certains que vous ignoriez.
1er décembre 1846, la paroisse de Saint-Arsène devient : Municipalité de la paroisse de Saint-Arsène
Extrait du mot du maire - Juin 2023

C’est sur une note historique que je débute ce mot du maire. Le 1er juin 1848, notre municipalité obtenait de la part de Lord Elgin, Gouverneur de la province du Canada du parlement canadien à Montréal, ses lettres patentes qui la constituait en entité civile. Eh oui, 18 mois après son érection canonique le 1er décembre 1846, la paroisse de Saint-Arsène devient : Municipalité de la paroisse de Saint-Arsène. Il n’y a probablement pas eu de proclamation à vive voix avec roulement de tambour et clairon dans notre milieu à cette époque, mais le journal « La gazette du Canada de Montréal » dans son édition du samedi 3 juin 1848 fait mention de l’événement. J’ai traduit de l’anglais au français pour vous les colonnes du journal de l’époque.

Ce document présente les noms des commissaires au dossier, la délimitation territoriale avec le nom des régions ou des propriétaires aux frontières. Pour votre compréhension j’ai ajouté des annotations afin d’actualiser les emplacements.

À la suite de ces événements, les réunions du conseil ont débuté dans la première salle publique qui était située devant le 49 de l’église (bibliothèque) dans un édifice en bordure de la rue. Il n’y avait que 4 séances publiques régulières par année soit en mars, juin, septembre et décembre, les premiers lundis du mois en après-midi à 1:00 PM (13H00). A l’époque, la municipalité s’occupe essentiellement des routes et des cours d’eau. Son territoire était divisé en 10 arrondissements et tous les propriétaires situés dans chacun d’eux devaient se partager les frais d’entretien de son secteur. Un évaluateur foncier était nommé localement ainsi qu’un inspecteur de clôture pour régler les litiges de ligne entre propriétaires.

Quoi qu’il en soit, 175 ans plus tard, si nous constatons que les besoins et la gouvernance ont bien changé, le fondement de base est le même, soit de répondre aux besoins des citoyens et être au service d’une communauté en veillant à l’équité et la justice dans les rapports entre personnes, tout en assurant une qualité de vie et un milieu sécuritaire. Voilà la mission que nous ne devons jamais perdre de vue.

Traduction de l’article de journal de l’anglais au français

La Gazette du Canada, Montréal, samedi 3 juin 1848


L’œuvre de Saint-Arsène, A.Y Jackson 1935
Oeuvre de Saint-Arsène (Auteur : Louise Gagnon)
A.Y. Jackson

Saint-Arsène, Québec, 1935
Mine de plomb sur papier vélin, 22.7 x 30.8 cm
Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa
Don de l’artiste, Kleinburg (Ontario), 1974
Photo © MBAC © Carleton University Art Gallery, Ottawa

Je me présente Alexander Young Jackson, né à Montréal en 1882 et décédé à Kleinburg, Ontario en 1974. Je suis membre fondateur du Groupe des Sept 1919-1931. Nous étions sept gars du canada anglais, d’excellents et réputés peintres canadiens. Nous avons ouvert un studio à Toronto et partagions la même vision artistique. A la première guerre mondiale, durant ma convalescence, j’ai pu étudier sur place les nouvelles tendances européennes impressionnistes. La nature sauvage du Canada exige d’être présentée dans un style plus audacieux et plus vigoureux, dans des couleurs beaucoup plus vives, que la peinture classique. Notre vision fut largement critiquée par celle de la pensée académique traditionnelle de faire de la peinture, de représenter la réalité. Néanmoins j’ai exploré la région d’Algoma au nord de l’Ontario sur la ligne de partage des eaux, des douzaines de lacs ne figuraient sur aucune carte. A ceux-là nous avons donné des noms. Les lacs aux eaux miroitantes ont été baptisés du nom des personnes que nous admirions, tandis que les lacs marécageux brouillés par des pistes d’orignaux, ont reçu les noms des critiques qui nous avaient dénigrés.

J’ai également parcouru le Québec le long des rives du Saint-Laurent et c’est pourquoi en 1935 je me suis arrêté ici pour dresser un croquis de votre village. Je l’ai fait pour quelques villages inspirants le long du parcours ferroviaire. Cependant je ne l’ai jamais peint, ma volonté artistique première étant de présenter la nature sauvage canadienne.

J’ai également visité votre symposium du début de mai dernier et j’ai été impressionné par la qualité et la diversité du caractère artistique personnel de chacun, le tout dans une grande liberté d’expression, ce qui n’a pas toujours été. Je crois que le temps a bien fait les choses... J’ai profité de l’occasion pour vous présenter l’œuvre de Saint-Arsène avec des photos anciennes représentant tous les bâtiments de mon croquis. De gauche à droite : l’Hôtel Canada, de M Léo Malenfant, (actuellement l’emplacement de la Caisse Populaire), les remises du magasin général de M Jos Perreault, (derrière le Marché Saint-Arsène), le caveau de pomme de terre de M Arsène Larochelle converti en boulangerie par M Benoit Bérubé en 1948 avec remise derrière (résidence à logement au nord de la caisse), les garages pour automobile et snowmobile du service de taxi de M Malenfant, l’école modèle du village (remplacée par l’édifice municipal), la salle paroissiale (OTJ actuel lorsqu’elle était placé sur le stationnement de l’église).

Pour en savoir plus sur ma biographie et sur ceux du Groupe des Sept, pour voir certaines de nos œuvres conservés aux Musée des beaux-arts d’Ottawa, de Toronto et de Montréal, veuillez-vous rendre sur différents sites web. Un reportage par L’Office National du film est également disponible (anglais seulement), vous pourrez me voir peindre et voir le style de mes œuvres et celui de la vision artistique du Groupe des Sept.

A.Y. Jackson 2016
Par Mario Lebel


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